Gillo Malpart, président et cofondateur de Mavana, entreprise française spécialisée dans les stratégies bas carbone par l’IoT, a référencé une vingtaine d’indicateurs environnementaux, qu’il préconise de prendre en compte tout au long du cycle de vie des objets : « Dans la grande majorité des cas, 80% de l’impact environnemental d’un objet connecté réside dans la phase préalable à son utilisation. L’éco-conception devrait donc démarrer par le questionnement sur la nécessité même de fabriquer cet objet connecté. Une fois la pertinence de l’objet avérée, il convient de réfléchir à l’impact des composants (minéraux, métaux et plastiques notamment), mais aussi à celui des usines de production et démantèlement (consommation d’eau et d’énergie primaire, ainsi que les pollutions générées). Sans oublier, bien sûr, les impacts (principalement carbone) du transport, de l’utilisation et de la maintenance de cet objet. » Face à cette tendance qui n’en est qu’à ses balbutiements, chacun avance progressivement ses pions de son côté. Un moyen, en s’alliant par la suite, de couvrir toute la chaîne.
Célia Garcia-Montero
Journal du Net
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