A la suite d’une commande interministérielle, l’ADEME a réuni un consortium d’experts (composé de DDemain – Accompagner la transition environnementale, Hubblo et Mavana) pour réaliser une étude relative aux effets environnementaux de solution dites “IT4GREEN”.
L’enjeu principal de cette étude est de comprendre quelles solutions numériques peuvent aider à atteindre les objectifs environnementaux de la France pour 2035.
Pour ce faire il a été nécessaire de :
🔸 formaliser une méthodologie de comptabilisation des impacts nets de solutions numériques à destination notamment des acteurs publics afin de leur permettre de déterminer quelles solutions numériques peuvent accompagner les objectifs de transition sur leur territoire
🔸 identifier certaines solutions numériques qui semblent pertinentes dans les spécificités du territoire français et de leur appliquer cette méthodologie d’évaluation.
👉 Alors, IT4Green : mythe ou réalité ?
Etape 1 - Evaluation environnementale des effets directs et indirects du numérique pour des cas d'usage
La première phase de cette étude à consisté en une première publication qui propose une analyse « qualitative » de différents cas d’usage.
Vous y découvrirez une synthèse globale de tous les savoirs scientifiques et méthodologiques pour évaluer les impacts environnementaux nets de la numérisation.
Vous retrouverez ici quelques focus sur des cas d’usage dédiés aux secteurs de l’énergie, de l’industrie, de la mobilité et transports et de l’agriculture.
Téléchargez gratuitement les rapports de cette première étape en suivant ce lien :
Etape 2 - Quantification environnementale directe et indirecte du numérique pour des cas d'usage
La seconde phase de cette étude à consisté à évaluer « quantitativement » un peu moins de 10 cas d’usage, à l’aide d’une approche par analyse de cycle de vie conséquentielle.
Nous sommes heureux de vous présenter ici les résultats de la quantification des impacts nets de 5 cas d’usage (5 autres seront présentés début 2026) :
- Pilotage dynamique des lignes haute tension (DLR),
- Évolution du télétravail,
- Numérisation d’une offre de gestion de pneumatique (tire as a service),
- Numérisation de l’éclairage public,
- Numérisation de l’épandage d’engrais azotés.
Dans la majorité des cas étudiés, les solutions numériques génèrent des gains environnementaux nets, notamment sur le critère du changement climatique.
Toutefois, ces gains restent souvent marginaux ou modérés (même dans les cas les plus favorables, on reste sous les 4% de contribution aux objectifs de décarbonation de chaque secteur concerné) . L’utilisation du numérique ne peut donc pas se substituer à des efforts de transition plus fondamentaux.
Au-delà du seul aspect environnemental, ceci souligne notre dépendance accrue pour les métaux stratégiques, à la Chine notamment.
Cette étude montre que le numérique peut clairement être un allié pour la transition écologique, à condition de le piloter avec sobriété, d’anticiper ses effets rebond et de l’inscrire dans une stratégie de transition globale, plutôt que de le voir comme un simple levier d’optimisation.
Téléchargez gratuitement les rapports de cette seconde étape en suivant ce lien :


