8 octobre 2024

Des livres inspirants pour imaginer le monde de demain

Que lire lorsque l’on souhaite trouver des récits inspirants pour un futur désirable, pour une transition écologique ou pour imaginer le monde de demain ? Nous avons tous besoin de ces nouveaux récits pour nous aider dans notre parcours pour challenger nos idées.

Voici une sélection d’une trentaine de livre qui pourront vous intéresser. Si vous souhaitez compléter cette liste collaborative, un formulaire vous permettra de le faire à la fin de cet article.

Attention, votre pile de livres à lire risque de grossir fortement ! De quoi occuper vos soirées pluvieuses… ou pas ! Pour vous procurer ces ouvrages, n’hésitez pas à vous les faire prêter, à fouiller dans les circuits d’occasion ou encore d’aller chez votre libraire de quartier (soutenons les librairies indépendantes).

Nous remercions chaleureusement les contributeurs de cette liste de recommandations de lectures inspirantes.

Les recommandations de Julie

Image de Julie Delmas Orgelet

Julie Delmas Orgelet

Accompagnatrice des transitions et praticienne en écopsychologie
DDemain

– Roman –
Dans l’ombre, une poignée d’hommes puissants contrôle les arcanes du pouvoir et ses émissaires politiques. Le nouveau président des États-Unis n’y échappe pas et se voit contraint d’engager une lutte impitoyable avec la Chine, quitte à mettre en danger l’équilibre ténu de la diplomatie, afin de faire main basse sur la ressource énergétique de demain.
Face à l’urgence planétaire, Gaïa, une organisation écologique clandestine d’un nouveau genre voit le jour et mène une série d’actions spectaculaires et non- violentes. C’est alors qu’Abel, son fondateur, est désigné comme bouc-émissaire pour dissimuler un abject secret d’État opposant Washington et Pékin. Traqué par tous, il devient le symbole d’une possible résistance face à la marche du monde : et si l’émerveillement était l’alternative à l’effondrement ?

 

En s’appuyant sur une imposante documentation, Jean-Pierre Goux compose un roman d’espionnage haletant, et tente de donner vie par les mots au rêve de Gaïa : changer notre regard sur la Terre pour enfin l’habiter autrement.
– Roman –
Traqué au coeur du pays navajo, Abel Valdès Villazón, le leader du groupe écologiste Gaïa, révèle un scandale d’État espérant ain¬si provoquer la chute du gouvernement américain. Cette affaire dissimule un complot bien plus vaste qui implique Pékin et le milliardaire Cornelius Fox. La Maison Blanche lance toutes les forces du pays aux trousses de Gaïa.
Aidés par un mystérieux hacker et bénéficiant peu à peu du sou¬tien de la population, Abel et sa femme Lucy se battent pour sur¬vivre. Leur combat devient le symbole de l’opposition entre deux visions de l’Homme. La Révolution Bleue se met en marche. Les rêves d’une poignée d’individus suffiront-ils à infléchir la marche d’un monde au bord de l’effondrement ?
Mafias, raréfaction des ressources naturelles, paradis bancaires, machinations d’État, menace nucléaire, Ombres et Lumières nous plonge dans les arcanes les plus secrètes de notre société.
Thriller écologique et manifeste révolutionnaire, le deuxième volet de la saga Siècle Bleu, questionne notre avenir et donne une formidable bouffée d’espoir.
– Roman –
Après des années passées seule dans la forêt à étudier les arbres, la botaniste Pat Westerford en revient avec une découverte sur ce qui est peut-être le premier et le dernier mystère du monde : la communication entre les arbres. Autour de Pat s’entrelacent les destins de neuf personnes qui peu à peu vont converger vers la Californie, où un séquoia est menacé de destruction.
Au fil d’un récit aux dimensions symphoniques, Richard Powers explore ici le drame écologique et notre égarement dans le monde virtuel. Son écriture généreuse nous rappelle que, hors la nature, notre culture n’est que  » ruine de l’âme « 
– Roman –
Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’éléctricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses.
Considéré depuis sa sortie comme un véritable choc littéraire aux Etats-Unis, Dans la forêt, roman sensuel et puissant, met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.

– Roman –

Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d’une nature âpre et sauvage. Par la grâce d’une simple femme, la vie renaîtra.

– Roman –
C’est l’histoire d’un monde qui bascule. Une fiction dans un futur proche, suspendue entre politique et poétique.
Cinq femmes convergent un midi Place de la République à Paris. De cette rencontre naît une utopie. Elles décident de s’affranchir des pires pronostics et de perturber le récit ambiant, en élaborant un plan de résistance citoyenne, poétique et politique.
Des routes marocaines à Saint Malo, en passant par la Mongolie, Les Déliés nous fait voyager dans un futur proche avec grâce et intensité, un monde lumineux où certes rien n’est gagné, mais où tout est encore possible.
En protégeant les mots, en imaginant l’inimaginable, des hommes, des femmes s’affranchissent doucement de leurs chaînes modernes pour tenter de renverser point par point l’immuable, un système mortifère.
Au gré des évènements, des doutes et des stratégies, le lecteur est embarqué dans une aventure foisonnante où se croisent cyniques, conciliants, radicaux, lobbys et une troublante Intelligence Artificielle dénommée ZIA.
Les déliés est l’histoire d’un monde qui bascule, où chaque personnage a sa partition à jouer, sans qu’elle soit écrite à l’avance.
CRITIQUE: Corinne de la Librairie la Polinoise : « Plongez dans un livre empreint de poésie, de vent dans les cheveux et de levers de soleil, d’aventure humaine qui nous fait préférer à la trans-humanité et aux higt-tech consuméristes la très-humanité ! Si vous n’êtes pas encore engagés dans une réflexion sur notre futur, vous y serez mené avec émotion, délicatesse et intelligence. La force de la littérature pour changer d’imaginaire. le futur sera bleu ! »
– Roman –
Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de nos quotidiens. On les appelle les furtifs. Une légende ? Un fantasme ? Plutôt l’inverse : des êtres de chair et de sons, aux facultés inouïes de métamorphoses, qui nous ouvrent la possibilité précieuse, à nous autres humains, de renouer avec le vivant. En nous et hors de nous, sous toutes ses formes et de toutes nos forces.
Dans nos villes privatisées et sentientes, où rien ne se perd, ils restent les seuls à ne pas laisser de traces. Nous, les citoyens-clients, la bague au doigt, couvés par nos Intelligences Amies, nous tissons la soie de nos cocons numériques en travaillant à désigner un produit de très grande consommation : être soi. Dans ce capitalisme insidieux, à la misanthropie molle – féroce pour ceux qui s’en défient -, l’aliénation n’a même plus à être imposée, elle est devenue un « self-serf service ». Et tu penses y échapper ?
– Roman -Conversation au chevet des faiblesses humaines, aux limites de l’entendement. Un huis clos fascinant entre deux monstres sacrés et une créature.
Alexis Fichet nous entraine dans les méandres des deux esprits les plus brillants et les plus fous de la Silicon Valley. Le temps d’une nuit Roman Tesla, entrepreneur star aux ambitions martiennes et son père spirituel Mathias Columbus directeur de recherche chez Google, défient les frontières entre l’humain et la machine.
L’ andréide, ultime invention de Columbus devient l’objet de leurs fantasmes d’immortalité, les confrontant à ce qu’est la vie, le mensonge, l’absence, la sensualité. Une plongée philosophique que l’auteur dépeint avec insolence, un décalage de regards
– Roman –
Histoire de Violette.
Là où le feu et l’ours. Histoire de Violette est le récit de la rencontre d’une jeune femme et d’un ours nouveau-né. Leur périple, dans une steppe parcourue de vents de feu, les mènera jusqu’à l’Oasis, un lieu foisonnant
qui leur réserve bien des surprises…
Là où le feu et l’ours. Histoire de Violette est le premier roman de Corinne Morel Darleux, autrice de l’essai politique et littéraire Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce.
Fortement empreint d’imaginaire, son récit vous transportera dans un univers déroutant, singulier et émouvant. Il est agrémenté d’un carnet réalisé par l’autrice qui permet de prolonger la lecture par des réflexions sur le climat, la société et notre rapport au vivant, en lien avec le roman.
– Roman –
Ce roman nous parle des deux voies que le monde pourrait emprunter. Au Nord d’une « déchirure » qui coupe la France, la dérive sécuritaire, numérique, avec privatisation du vivant, et au Sud dans le Causse « le monde libre », des communautés en résistance, en symbiose avec le vivant.
Au coeur de l’intrigue : les arbres, un frère et une soeur, un puissant recycleur de plastique et un livre de botanique. Ce roman palpitant permet de traverser nos peurs du futur. On y perçoit nos voies de résilience, les trésors de la nature et les formidables ressources humaines.
– Roman –
L’équipage du « Homeward », descendants de l’équipage naufragé du « Starward », premier vaisseau stellaire, a réussi son retour d’Alpha du Centaure vers la planète-mère, la Terre, après 130 années humaines… équivalentes à cinq siècles de contraction espace-temps ! Après une telle séparation, ils s’attendent à trouver sur Terre une technologie surdéveloppée et une humanité colonisatrice d’autres planètes. Mais la désillusion est grande : le concept de nations n’existe plus, le fédéralisme et l’autogestion régissent la prise de décision collective, la science semble avoir disparu au profit d’une économie primitive fondée sur la commune et l’agriculture, et le véritable progrès est celui de l’épanouissement humain. Mais la réalité est à la fois plus simple et plus complexe.
Avec une quinzaine d’années d’avance sur le fameux « Rapport Meadows » (1972), Marion Zimmer Bradley développait dans cette novella (l’une des premières qu’elle a écrites) les thèmes encore insolites du rejet de la croissance économique et du recours limité et pragmatique à la technologie. Lire ce texte aujourd’hui permet plus que jamais de mettre en lumière notre dépendance et notre fascination – proche du fanatisme – à l’égard de l’idée de « progrès technique » : tandis que tout ce que la science rend possible est aveuglément (et massivement) mis en œuvre, ce texte remet les pendules à l’heure en imaginant une humanité qui ne serait plus au service de la technologie qu’elle a créée. Alors que ces questions commencent à peine à s’imposer dans les débats politiques et médiatiques, il est passionnant de redécouvrir l’engagement idéologique et philosophique de Bradley, et de mesurer ce qui le sépare du tout venant – belliqueux ou simplement divertissant – de la SF américaine des années 1950.
– Roman –
2024. Dans ce qui reste des États-Unis, la peur et la violence règnent partout. Octavia Butler, qui se définit comme un outsider et sait que parler du futur est souvent la meilleure façon de parler du présent, est une jeune femme afro-américaine, ce qui explique sa vision dérangeante.
Évoquant le Président Donner, élu des U.S.A. d’un futur proche, le narrateur affirme ainsi : Donner […] espère […] suspendre les mesures de protection sociale, jugées trop coûteuses, et alléger les charges des employeurs prêts à embaucher des sans-abri et à les pourvoir d’un logement décent. Je me demande quelle est sa notion du « décent » […]. Un lit dans un dortoir ? Un coin par terre ? Voilà l’Amérique de Donner, qui professe le mépris de toute législation du travail
La narratrice, jeune fille de quinze ans, comprend que le monde que ses parents ont connu ne ressuscitera pas et que la petite communauté familiale, ne résistera plus très longtemps aux attaques des pillards… Refusant la soumission aux grandes compagnies, qui offrent à leurs salariés la sécurité contre un véritable esclavage, l’héroïne tente de gagner une nouvelle terre promise.
C’est dire si La Parabole du semeur est une quête initiatique, roman de formation destiné aux jeunes, ne serait-ce que par l’âge du personnage principal qui traverse une Amérique plongée dans la barbarie. Bien menée et crédible, La Parabole du semeur ne laissera aucun lecteur indifférent.
– Roman –
Et si on ne travaillait plus que trois heures par jour ?
Telle est la proposition iconoclaste d’Émilien Long, prix Nobel d’économie français, dans son essai Le Droit à la paresse au XXIe siècle. Très vite le débat public s’enflamme autour de cette idée, portée par la renommée de l’auteur et la rigueur de ses analyses. Et si un autre monde était possible ?
Débordé par le succès de son livre, poussé par ses amis, Émilien Long se jette à l’eau : il sera le candidat de la paresse à l’élection présidentielle. Entouré d’une équipe improbable, il va mener une campagne ne ressemblant à aucune autre. Avec un but simple : faire changer la société, sortir d’un productivisme morbide pour redécouvrir le bonheur de vivre.
Roman porté par une érudition joyeuse et un regard taquin sur nos choix de vie, Paresse pour tous imagine un pays qui renverse ses priorités et prend le temps d’exister. Après La Grande Panne (Le Tripode, 2016), récit visionnaire d’une France qui se retrouve à l’arrêt, Hadrien Klent offre cette fois-­ci le portrait d’une France qui se remet en marche, mais pas vraiment comme certains le voudraient.

– Roman –

Dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, un père embarque son jeune fils souffrant de troubles du comportement dans une sidérante expérience neuroscientifique. Richard Powers signe un nouveau grand roman questionnant notre place dans le monde et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant

– Roman –

Trois États de la côte ouest des États-Unis – la Californie, l’Oregon et l’État de Washington – décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale baptisée Écotopia. Vingt ans après, l’heure est à la reprise des liaisons diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain. Au fil de ses articles envoyés au Times-Post , William Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l’autogestion, la décentralisation, les 22 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, le rapport à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien ; d’abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d’amour intense avec une écotopienne va le placer devant un dilemme crucial : choisir entre deux mondes.
Récit utopique publié en 1975, traduit depuis dans le monde entier, Écotopia est d’une actualité saisissante. Il offre une voie concrète et désirable pour demain, et ce faisant agit comme un antidote au désastre en cours

– BD –

Tout débute par une simple discussion à refaire le monde lors d’une soirée entre amis. Face à la pollution, à l’inertie des politiques et à l’étouffement du monde économique, Joanne évoque une « idée folle » rapidement moquée par la majorité des personnes présentes. Pourtant deux garçons décident de la rejoindre et ensemble ils participent à une élection… Echec… Mais ils n’abandonnent pas. Joanne et un groupe d’amis construisent leur solution : un village post-monétaire. Folie. Car les opposants à un tel changement, sortent leurs armes et ne respectent personne. Et bien sûr la nature humaine, gangrénée par le poids d’une certaine culture, complique l’avancée d’un tel projet. Malgré tout, aidée par le fait que la société est en faillite, et que la Nature rappelle à l’ordre l’humanité par son déchaînement climatique, Joanne et ses acolytes finissent par changer la face du monde. Mais à quel prix…

– BD –

Quelque part entre les « Souvenirs entomologiques » de Jean-Henri Fabre et l’émission « Silence, ça pousse » sur France 5, Simon Hureau raconte par le menu comment il a peu à peu redonné vie à son jardin abandonné à la friche par son ancien propriétaire. Sans connaissances particulières sur le sujet, l’auteur, avec beaucoup de recherches, de passion et d’huile de coude, parvient à recréer à partir d’un no-man’s land une véritable oasis de biodiversité, et témoigne ainsi des capacités de résilience de la nature, pour peu qu’on lui file un coup de main. Un livre d’autodidacte érudit, passionné et passionnant.

– BD –

Une vie permaculturelle au quotidien, ça ressemblerait à quoi ?
Dans les pas d’un jeune couple en quête d’une nouvelle existence, voici le premier mode d’emploi de la permaculture en bande dessinée.
Principes, objectifs, bonnes pratiques, résultats : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la permaculture !

– BD – 

Dans un monde inversé, il est reconnu que les animaux et les plantes ont une vie intellectuelle et sentimentale similaire à celles des humains. La culture occidentale traditionnelle ne subsiste que dans quelques régions françaises où un anthropologue jivaro l’étudie et milite pour sa sauvegarde.

– BD –
Des mésanges punks qui se mêlent de politique,
Des hommes politiques plus animistes que des Indiens d’Amazonie,
Un anthropologue jivaro qui tente de sauver ce qui reste de la culture occidentale.
Voici quelques-uns des habitants de ce monde nouveau où le concept de « nature » a disparu, et où les plantes et les animaux sont considérés comme des partenaires sociaux ordinaires. Après la lecture de ce livre, vous ne regarderez plus jamais les mésanges et les hommes politiques de la même façon.
– BD –
Toujours plus d’actualité le nouveau Pignocchi renverse les codes avec humour. En nous mettant face à ces situations presque impensables, il nous prend par la main pour nous amener à les envisager.
Un anthropologue Jivaro « fait son terrain » dans la commune de Bois-le-Roi, des pinsons et mésanges définissent les nouvelles lois, Trump Merkel et Macron formant la minorité occidentale à préserver.
En quatre chapitres dessinés, Pignocchi nous place tantôt dans un arbre, tantôt à l’Élysée. Nous sommes oiseau qui pense militant, nous sommes présidents qui pensent indien. Lire pour redescendre dans le croyable et cette fois, envisager vraiment le renversement.T

– Roman graphique –

Dans un univers légèrement dystopique et pourtant terriblement familier, marqué par la course au profit, l’épuisement des ressources et la restriction des libertés, sept personnages tâchent de vivre leur vie. Lila et Mehdi élèvent leur bébé, Naëll, sous le regard malicieux du chat Archimède ; Parvati est venue d’Inde pour ses études ; Sandy fait le ménage dans les locaux de l’entreprise où Pierre travaille comme cadre. Un jour, Pierre commence à recevoir d’énigmatiques messages, signés d’un mystérieux logo en forme d’abeille. Lila décide de mener l’enquête. Elle atterrit alors chez les ReSisters, une communauté en rupture avec le système  » capitaliste patriarcal néocolonial  » où s’invente un mode de vie inspiré des idéaux écoféministes. Refusant le sacro-saint  » progrès  » sans pour autant aspirer à un  » retour en arrière « , les ReSisters explorent des idées, des rituels, des actions de désobéissance pour régénérer le monde à la lumière des enjeux contemporains. Tandis que Lila plonge dans cet espace parallèle, Pierre découvre la face cachée de notre système lors d’un voyage en Inde. Ces expériences vont bouleverser le quotidien de nos personnages. En toile de fond, une question : comment des personnes sans pouvoir ni argent peuvent-elles changer le monde et le rendre à nouveau désirable ? Entre quête initiatique et fiction philosophique, cette œuvre chorale mêle narration, apports théoriques et illustrations foisonnantes pour présenter la richesse du mouvement écoféministe.

– Essai –

Pour libérer l’inspiration, convaincre et modifier les comportements Notre modèle de société est destructeur ; nous le savons, pourtant nous ne changeons pas. La RSE, le Développement Durable, les normes, les écolabels, la consommation responsable ou la croissance verte sont insuffisants voire contre-productifs. Que faire ? Ce livre n’est pas un pamphlet de plus ; il apporte de vraies solutions concrètes et simples. Pour s’affranchir et réaliser l’utopie, l’auteure propose l’expérimentation radicale : neuf impulsions qui cultivent une attitude de « hacker », une vision déterminée et un mode d’action pragmatique. À la croisée de la sociologie, de l’économie, de la communication, de la philosophie, ce livre explore nos freins psychologiques et culturels pour mieux définir leurs antidotes. L’auteure identifie tous les leviers d’action, de l’esprit collaboratif aux mots justes en passant par la révolution numérique, le design empathique, les inspirations radicales et l’individu complexe. Si on le décide, l’utopie est réalisable.

Les recommandations de Lauren

Image de Lauren Boudard

Lauren Boudard

Fondatrice (et l'une des journalistes) de Climax, le média plus chaud que le climat

– Roman –

En pleine Révolution culturelle, le pouvoir chinois construit une base militaire secrète destinée à abriter un programme de recherche de potentielles civilisations extraterrestres. Ye Wenjie, une jeune astrophysicienne en cours de « rééducation », parvient à envoyer dans l’espace lointain un message contenant des informations sur la civilisation humaine. Premier volume d’une trilogie culte d’une ambition folle adaptée pour Netflix en 2023 par les créateurs de « Game of Thrones ».

– Roman –

L’humanité le sait désormais : dans un peu plus de quatre siècles, la flotte trisolarienne envahira le système solaire. La Terre doit impérativement préparer la parade, mais également faire face aux intellectrons qui permettent aux Trisolariens d’espionner toutes les conversations et tous les ordinateurs. En revanche, ils sont incapables de lire dans l’âme humaine. Le Conseil de défense planétaire imagine donc un nouveau projet : le programme Colmateur. Quatre individus seront chargés d’élaborer chacun de leur côté des stratégies pour contrer l’invasion ennemie. Livrés à eux-mêmes, ils devront penser seuls, et brouiller les pistes. Trois des hommes désignés sont des personnalités politiques et des scientifiques éminents, mais le quatrième est un parfait anonyme. Ce dernier ignore totalement la raison pour laquelle on lui confie cette mission. Tout ce qu’il sait, c’est qu’il est désormais l’un des Colmateurs, et que les Trisolariens veulent sa mort. Après « Le Problème à trois corps », Liu Cixin revient avec une suite haletante et magistrale.

– Roman –

Un demi-siècle après l’Ultime Bataille, l’équilibre précaire dû à la dissuasion de la forêt sombre continue de maintenir les envahisseurs trisolariens à distance. La Terre jouit d’une prospérité sans précédent grâce au transfert des connaissances et des technologies trisolariennes. La science humaine connaît des progrès pour ainsi dire quotidiens, les Trisolariens découvrent avec fascination une nouvelle culture et l’espoir grandit que les deux civilisations puissent bientôt coexister pacifiquement sans la terrible menace d’une annihilation réciproque. Mais lorsqu’une ingénieure en aéronautique originaire du début du XXIe siècle sort de son hibernation, elle réveille avec elle le souvenir d’un programme qui menace cet équilibre. Bientôt, l’humanité aura à faire un choix : partir à la conquête d’autres univers ou mourir dans son berceau. Après « Le Problème à trois corps » et « La Forêt sombre », Liu Cixin referme magistralement l’un des cycles de science-fiction les plus ambitieux de ce siècle.

– Roman –

« »J’ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p’pa ? Tu avais promis. – Les voilà », dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas. Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner. Les Martiens étaient là – dans le canal – réfléchis dans l’eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman. Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l’eau…»

– Roman –

Les hommes ont disparu depuis si longtemps de la surface de la Terre que la civilisation canine, qui les a remplacés, peine à se les rappeler. Les chiens se racontent à la veillée des histoires d’hommes, réelles ou inventées, pour chasser les ténèbres qui menacent d’engloutir leur propre culture.

– Roman –

L’auteur de science-fiction légendaire Kim Stanley Robinson nous propose une vision du changement climatique pareille à nulle autre.Établi en 2025, l’objectif de la nouvelle organisation était simple : plaider pour les générations à venir du monde et protéger toutes les créatures vivantes, présentes et futures. Il fut vite surnommé « le Ministère du Futur ».Raconté entièrement sous forme des témoignages directs de ses personnages, Le Ministère du Futur est un chef-d’oeuvre de l’imaginaire, l’histoire de la façon dont le changement climatique nous affectera tous dans les décennies à venir.Le décor n’est pas un monde postapocalyptique et désolé, mais un avenir qui nous fonce dessus… et où il nous reste une petite chance de surmonter les défis extraordinaires auxquels nous devons faire face.« Robinson est l’un de nos meilleurs raconteurs d’histoires, l’un des plus courageux, nobles et optimistes. » New Yorker

– Roman –

L’équipage du « Homeward » a réussi son retour vers la planète-mère, la Terre, après 130 années de voyage. Après une telle séparation, ils s’attendent à trouver sur Terre une technologie sur-développée et une humanité colonisatrice d’autres planètes. Mais la désillusion est grande : le concept de nations n’existe plus, le fédéralisme et l’autogestion régissent la prise de décision collective, la science semble avoir disparu au profit d’une économie primitive fondée sur la commune et l’agriculture, et le véritable progrès est celui de l’épanouissement humain.
Avec une quinzaine d’années d’avance sur le fameux « Rapport Meadows » (1972), Marion Zimmer Bradley développe dans cette novella les thèmes encore insolites du rejet de la croissance économique et du recours limité et pragmatique à la technologie. Lire ce texte aujourd’hui permet plus que jamais de mettre en lumière notre dépendance et notre fascination à l’égard de l’idée de « progrès technique » : tandis que tout ce que la science rend possible est aveuglément mis en oeuvre, ce texte remet les pendules à l’heure en imaginant une humanité qui ne serait plus au service de la technologie qu’elle a créée.

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